Selon l’IRNA, Seyyed Abbas Araghchi réagissant aux résultats des élections américaine et l’arrivée de Donald de Trump au pouvoir, évoque sur le réseau social X ce samedi 9 novembre 2024 l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran quelques heures seulement après qu’il ait assisté à l’investiture du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian.
Le plus haut diplomate iranien, Abbas Araghchi a suggéré que l’accusation contre l’Iran de complot visant à assassiner Trump juste avant son élection a été formulée pour servir le même objectif.
« Vous vous souvenez de l’assassinat d’Ismail Haniyeh à Téhéran juste après l’investiture de notre président ? Tout le monde sait qui l’a fait et pourquoi », a-t-il déclaré. « Maintenant, avec une nouvelle élection, un nouveau scénario a été tramé avec le même objectif. »
« Bien sûr, comme il n'y a pas de meurtrier en réalité, les scénaristes ont alimenté une farce de troisième ordre » : projet d’assassiner Trump depuis Téhéran !
« Mais qui peut croire, étant sain d’esprit, qu’un prétendu assassin se trouve en Iran et parle en ligne au FBI ?! » s’interroge Araghchi dans un ton ironique.
Le haut diplomate iranien a en outre noté que l’Iran n’avait pas l’intention d’acquérir des armes nucléaires, ajoutant qu’il s’agissait d’une politique fondée sur des principes islamiques auxquels croit son pays.
Il a ajouté que les deux parties devaient renforcer la confiance mutuelle, soulignant que « ce n’est pas une voie à sens unique ».
« Vous souvenez-vous de l'assassinat d'Ismail Haniyeh immédiatement après l'investiture de notre président ? Tout le monde sait qui a fait ça et pourquoi ? »
Et d’ajouter : « Maintenant, avec une nouvelle élection présidentielle, un nouveau scénario a été tramé avec un objectif similaire : bien sûr, comme il n'y a pas de meurtrier en réalité, les scénaristes ont créé une comédie banale." Quelle personne sensée croirait qu’un assassin présumé se trouve en Iran et parle au FBI en ligne ?
Araghchi a poursuivi : « Voici quelques faits qui doivent être pris en considération : « Le peuple américain a pris sa décision. Et l’Iran respecte son droit de choisir le président de son choix. Le chemin à parcourir est également un « choix ». Et ce choix commence par le « respect ».
« L'Iran ne cherche pas l'arme nucléaire, c'est tout ! Cette politique est basée sur les enseignements islamiques et nos calculs de sécurité. Une confiance mutuelle est nécessaire. Ce n'est pas une voie à sens unique. »
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